mardi 18 février 2014

CR Sortie du 18-02-2014: Sortie de nettoyage

Présents à 12h00, tous sous terre: Pierre Gérault, Alain Papillard, Catherine Madeuf, Louis Berger, Michel Wienin, Emmanuël Zuber, Erik VdBroeck.

Le message: "Sortons le bordel !"

Après 2 semaines de repos, la vide-cave a repris le boulot. Comme toute sortie préparée a la va-vite, Pierre avait oublié le raccord en surface et fut bon pour un aller retour... On a rit jaune quand on à vu qu on avait pas de courant... vérif de toutes les connections le long de la salle Rouge par Papi...

Louis et Michel avant qu'on se
transforme en saucisse de glaise...

Enfin, une fois que Louis a détecté qu'une prise avait été débranchée à l'Armoire... La voûte mouillante était transformée en siphon avec 20cm au pied de la première échelle..., mais après une heure de pompage l'eau était descendue jusqu'au niveau de la bouillasse nous nous sommes régalé a nous retremper dans les 25cm de sirop et la fête pouvait commencer: récupérer tout ce qui se trouvait encore dans la Salle du Siphon et empiler proprement les barres d'acier et les planches pour minimiser le contact avec le sol. (ha ha avec 99% d humidité dans l'air ça ne fera pas grande différence...)

Pierre et Manu au siphon
Nous avons même fait un essai de faire descendre le niveau du siphon qui a baissé de 40 cm, qui était, comme on l'attendait, revenu à son niveau d'origine environ a mi hauteur des planches. Comme nous n'avions pas trois heures à patienter...nous avons vite arrêté. La chaine Humaine a commencé pour tout ressortir par la voute mouillante remonter un maximum vers le haut des Salles Rouges.
Les précédents avait fait un bon ménage mais il en restait encore...

Nous sommes sorti bien gras comme d'habitude... reste juste a déséquiper le forage. (ouf on arrive a la fin...)

Fin de l'action: 19h.


18h...

...19h !!


mardi 4 février 2014

CR Sortie des 1 et 2-02-2014: Petites histoires de Surface


Participants : Papi et Cat, Daniel, Jean Claude et Louis au service des spéléos du fond.

RÉDACTION: CATHERINE
10 jours pour se remettre de ces 36 heures quasi non stop, excusez-nous du peu… 

En surface, au local chauffé et aménagé la veille pour la circonstance, tout s’est passé comme sur des roulettes : Le génophone à portée de main grésille, d’abord pour vérifier la ligne, puis pour faire ouvrir l’eau, démarrer le compresseur, préparer des planches et des ferrailles, demander de chercher des joints et toute sorte de quincaillerie entreposée dans les caisses pleines à ras bord de Raph et de Pierrot. Ce drôle d’engin archaïque (sauvé d’une déchetterie de station de ski par Patricia) va faire des merveilles pour assurer la liaison indispensable entre le fond et la surface, encore faut il que les opérateurs en fassent autant : Catherine et Daniel se sont trouvés bien bêtes pour tenter de trouver « un raccord pompier en 2 pouces femelle ou un raccord femelle- femelle en 2 pouces » ou pire « une boîte de trous de goupilles de 12 »etc.etc.

Heureusement Louis et Papi,  plus au fait des pièces de bricolage en tous genres, sont venus  à la rescousse.
Les heures sont longues mais en même temps passent très vite : Beaucoup de monde aux changements d’équipes, il faut enregistrer les coordonnées, les numéros d’urgence, placer les fiches dans les tableaux muraux(EXporte-cartes postales sauvés des poubelles par Catherine), vérifier que chacun est à son poste ou ailleurs, mémoriser les visages des inconnus encore propres pour essayer de les reconnaître à leur sortie, noter les heures des entrants et des sortants (le pire sera de les convertir en temps, faute de ne pas l’avoir calculé au fur et à mesure). Parallèlement il faut essayer de ne  manger aucune consigne dictée par génophone, à relater à haute voix et à transcrire simultanément sur la main courante (elle demande d’être le plus précis possible pour éviter toute ambiguïté entre deux secrétaires et à la relecture).

Dans le même temps Jean Claude, roi de la convivialité spéléo, concocte le réchauffage des plats cuisinés au croondes et régale de saucisson ou de pâté maison les potentiels ou réels ventres creux, et c’est pas c’qui manque…Tout cela dans une ambiance bon enfant, sans compter les mises au courant des camarades de passage (Patricia et Ellaïs, Fabien et Maryse, Myriam), et de tous ceux qui sont venus avant leur tour au fond, repassés entre deux tours et revenus aux nouvelles à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit (y compris avec le chien en prétextant aller le promener…) Qui dit nuit dit dodo mais là on s’est relayés, la salle hors sac servant de dortoir jusqu’à l’arrivée matinale de Stéphane pour le nettoyage des douches avant le briefing du groupe de touristes qu’il emmènera sous terre pour la journée.(c’est un mal pour un bien sinon Catherine dormirait encore…) Quant à Papi il n’en aura profité que de 20h15 à 21h30, réveillé en catastrophe pour des problèmes de pression d’air dont on ne trouvait la cause ni au fond ni en surface.
En plus de ces activités de suivi , il y a eu SAMEDI  la prise de contact avec les nouveaux : Si pour les spéléos venus prêter main forte l’accueil a été rapide et concis, il a fallu en revanche prendre le temps d’expliquer à Jean Paul (Mister Pompe) le fonctionnement du QG, les aspects techniques, l’informer de la progression du chantier et de ses aléas, puis l’équiper en véritable spéléologue au magasin de Stéphane avant de le faire descendre à la plateforme où l’attendait Pierre. Rebelote une heure plus tard pour Séverine (Miss Dauphiné), qui elle aussi va faire son baptême sous terre : Nicolas, de passage, se pique au jeu de l’interview et s’en sort comme un pro… Dans la NUIT quelques angoisses de n’avoir aucune nouvelle du fond, mais la petite équipe devant s’activer comme 10 ne devait pas être dérangée par nos appels. De toute façon en collant l’oreille à l’écouteur (au risque que quelqu’un d’en bas actionne le générateur en même temps et nous bousille le tympan), on les entendait au loin en pleine action. Pendant la nuit il y a eu aussi de très bons moments de partage entre Papi et Louis, intarissable en anecdotes et expériences spéléo de plusieurs décennies.

Quant au DIMANCHE, avec les croissants de Belu et son Dauphiné tout frais diffusant l’article de Séverine, les Xièmes cafés pour rester éveillés pendant que Jean Marie et Jean Pierre mitraillaient le local et nos tronches de zombies (+ celle de Belu venant de sortir et encore dans son jus photogénique) , nous apprenions la remontée de la  pompe noire pour entretien puis celui de la pompe bleue : s’en suivit un atelier mécanique devant le local où tout le monde, y compris les cinéastes mit la main à la pâte (par ex : Jean Pierre pour  rodage du piston à la main), sauf Daniel et Catherine scotchés à leur poste (par devoir plus que par incompétence ? ).

Après la sage décision de stopper l’opération il y eut encore 5 heures de QG . Suite au démontage de la ligne qui nous reliait à la mère Terre on se sentait presque désoeuvrés, inutiles, presque culpabilisés d’être contents que ça finisse et en même temps déçus d’avoir à différer le passage du siphon, tout ça à cause d’une pluviométrie hors du commun : Plus à courir fermer l’eau et l’air en urgence, plus à remplir de rouge le réservoir du compresseur, plus à faire démarrer l’ascenseur, plus de navettes à la plateforme, plus faire sécher la disqueuse…Y a plus qu’à tout ranger, regrouper les infos et aller dormir, enfin, à lâcher prise en rêvant à des jours meilleurs pour la suite de l’exploration.
Et si vous entendez dans l’Ardèche ou le Gard crier : « No Passaran », il ne s’agit pas du GASOIL au fond des Salles Rouges, soyez-en sûrs !!!

lundi 3 février 2014

CR Sortie des 1 et 2-02-2014: Weekend Pompage Numéro 2

Mince je me suis trompé de Film... ils ont copiés nos déguisements...

Première Session Samedi 8h00-16h00

Participants : Raph Benini, Pierre Gérault, Mickaël Leroy, Gael Episse, Christian Dumas, Vincent Alauzen, Matéo Benini, Stéphane Tocino, Patrick Serret, Laurent Noraz, Fred Chauvin, Nicolas Legrand, Jean-Paul Agard, Gilbert Chapard, Laurent Montagny, Philou, Marc Bodin,  Fabien Darne, Céline Hugonnard, Séverine Mizéra, Marilou, Mathilde, Rosana.
Équipe Surface (et ravitaillement): Catherine Madeuf, Alain Papillard, Louis Berger, Jean Claude Leroy, Daniel Saussine.
De Passage: Erik VDB, Myriam VDM.


RÉDACTION: PIERRE
De bon matin depuis 7h00 Fred, attend dans sa voiture en se demandant quand arrivent les organisateurs..., (la consigne était effectivement d'arriver 1h avant la prise de poste mais c est le seul qui l'a suivie...) Pierre sort de sa voiture à 7h10 et commence a voir les personnes apparaitre de plusieurs coté dans le noir pour rejoindre le QG. Pendant qu'il fait chauffer ses pâtes au fromage et mange ses céréales, Gaël arrive avec des croissant, et le papotage s'installe mais pas pour longtemps... Mattéo à peine arrivé fait sa mission de signalétique et Stéphane arrive ponctuel à 8h00 déjà équipé, il charge directement du matériel à descendre et part, dans la foulée. Papi et Cat étaient de corvée de Gasoil ce matin avant d'arriver... Mickael et Patrick descendent aussi pour vider la voute mouillante au plus vite avant que le reste de l'équipe ne débarque et ils installent le téléphone.

Laurent qui a testé le chantier la semaine passée s'est équipé de sa néoprène cette fois ci et il à la charge de la planche étalon... celle qui va nous dire la dimension maxi passant dans le passage le plus étroit.

Une fois l'info transmise depuis le fond, le reste de l'équipe se charge et descend un certain nombre de planches. Raphaël depuis son arrivée sur le chantier est concentré, son cerveau tricote et anticipe toujours avec un peu d'avance ce dont on va avoir besoin dans les 2 heures à venir.

Belu avait demandé 3 fois des test de communication de Talkie Walkie, du coup dans la bonne humeur chacun y va de son test à 15 secondes d'intervalle... L'ambiance rigolarde est au rendez-vous avec l'excitation.

Le pompage démarre assez rapidement avec Fred, Gael, Raph, Mickael qui sont dans le sirop jusqu’à la taille, pendant que l'autre moitié du groupe fait une chaine de sceaux pour vider les 25 cm de glaise liquide dans la voute mouillante.

Un round de visiteurs sympa arrive vers 11h30 avec Jean-Paul qui espère voir la pompe qu'il nous à prêté en fonctionnement (malheureusement, nous avons commencé avec la Geisha et Berthe reste de coté pour la journée car nous n'avons aucun probleme technique), Nicolas qui va probablement encore nous faire de jolies photos reporter, Vincent qui s'organise pour partager sa journée en 3 et arrive tout juste de la tuade avec une nouvelle invention, la crépine à venturi d'eau intégré...(Elle ne sera pas testée car le choix est fait de garder une solution que l'on a déjà testé et qui fonctionne).

De nombreux aller-retour sont fait dans les salles rouges pour acheminer des barres de fer, jambe de force télescopiques et des planches.
Un robinet qui se déconnecte permet a certains encore un peu sec de se mouiller aussi...bref les aléas classiques quoi...

Au QG le confort prend place, et les aménagement aussi, le micro-onde, une ou deux caisses de plats cuisinés et de pâté maison offerts par Jean Claude pour tenir le siège, un petit cubi de rouge...

L'arrivée de membres de l'équipe du Césame en début d’après midi, génère une petite rotation d’équipe eux aussi sont d'humeur Joviale et ils mettent aussi la main à la pâte, Marco et Phil sont dans la touille, le travail avance bien, le niveau descend, puis remonte pas mal puis redescend (environ 1.5m à 15h), la structure initiale d’étayage verticale est partiellement en place, mais elle s’avère être trop près de la paroi, il faut la démonter et la décaler de 30cm. L'étayage principal en terrasses du cône d’entrée deviens très sérieux et confortable.

Il y a déjà beaucoup de monde sous terre et nous avons de nouveaux visiteurs avec Séverine la journaliste du Dauphiné qui est accompagnée par Stéphane et une brochette de Jeunes Spéléo de la section du collège de Vallon. Elles se font quelques jolies glissades dans un tas d'argile liquide et apprennent la désobstruction à grande échelle a vitesse grand "V". Je crois avoir entendu plus d'éclat de rire que vu de barquette de glaise remonter mais elles s'amusent bien. Séverine va au cœur du sujet pour bien comprendre le chantier.

La fatigue se fait sentir, les changements de mandrin entre SDS et standard deviennent laborieux tant l'argile dissimule tout, les châtaignes en tenant la disqueuse sont parfois un peu trop forte pour que cela soit raisonnable...et elle apprend à voler avec Patrik...

En transférant 5 metres de mou au refoulement de 50mm d'une salle à l'autre, il se plie OUCH... grosse crainte mais cela reste assez faible et c'est géré sans casse ni pincement heureusement.

La relève arrive et elle est la bienvenue, nous ne voyons plus très clair et puis surtout nous avons besoin d'aller nous refaire des yeux pour la prochaine session a Minuit... 

Seconde Session Samedi 16h00-00h00

Participants : Erik Van den Broeck, Jean-Pierre Baudu, Catherine Baudu, Jean-Claude Duffaut, Patricia B, Stéphane Tocino.Équipe Surface (et ravitaillement): Catherine Madeuf, Alain Papillard, Louis Berger, Jean Claude Leroy, Daniel Saussine.

REDACTION: ERIK
La nouvelle équipe descend à 16h06. Après avoir pris les 6 panneaux de bois commandé par l'équipe de fond en place, ils arrivent à la salle du siphon vers 16h38. Il n'y a plus de CO2: 0.2% dans les salles Rouges et 0.8% devant le siphon.
La nouvelle équipe prend relais.
Vers 17h30 l'équipe sortante croise Stéphane qui redescend après plusieurs va-et-vient avec la presse et l'équipe des jeunes.
La pompe 'Geisha' noire va bien en n'enlevant plus la crépine et en diluant légèrement. A l'intervalle d'une tous les 2 minutes, on monte la casserole de gravier centimétrique. Le niveau descend lentement.

A partir de 19h15, on ne met plus d'eau car il y en a plein qui ressort du siphon assez violemment. On pense avoir libéré une barrière de sédiment qui faisait blocage ou qui a libéré une poche pleine d'eau.
Une heure plus tard, l'eau est descendue seulement de 50 cm et on croit que la pompe débite moins. Après vérification au refoulement, il y a toujours un torrent violent qui part dans le puits, ce qui confirme qu'il y a énormément d'eau qui arrive du bas du siphon. On voit les turbulences de ce qui se confirme être une voûte horizontale.

A 21h, on informe au téléphone que le niveau est de 20 cm en-dessous de cette voûte et que depuis une demie heure l'eau arrive avec force torrentielle d'en face de nous, emportant des fragments de bois et des petit galets. On n'arrive pas à regarder très loin, mais ça part à l'horizontal sur un lit de cailloutis.

A ce même moment de suspense, la 'Geisha' commence à refuser le service. Le démontage du collecteur de refoulement montre une bille coincée. Comme le niveau du siphon remonte de toute vitesse, on vérifie de visu que les billes de bas ne sont pas coincées, on referme et on redémarre...

...pas!! La pompe ne bouge plus, il n'y a pas de débit d'air bien que l'on ait purgé la ligne plusieurs fois. Le manomètre indique 0.3 bars seulement, il nous semble avoir un soucis de compresseur. On ressaye après avoir averti la surface, mais le compresseur tourne...
(plus tard, il s'avère que nous n'avons pas de manomètre en bas et que l'indication sur le régulateur est faussée)
On voit l'eau monter; Erik découvre que l'échappement d'air de la pompe a gelé dans tout le silencieux (Problème typique qui est déjà arrivé plusieurs fois après avoir pompé de gros volumes d'eau peu chargée!). On arrive à dégivrer en arrosant, on rebranche le silencieux et on redémarre...

...pendant même pas une minute !! Il semble cette fois ci que les boulons du bas de la pompe (qu'on n'a pas touchés) se sont dévissé spontanément et que la pompe n'aspire pas. (En fait nous n'avions pas mis de joint toriques en bas de notre pompe alors que nos nouveaux sièges acier le nécessitait) Tout fonctionnait bien avec le pompage de l'argile et sa viscosité mais avec de l'eau claire, l'étanchéité n'était plus préservée)
On décide de sortir du siphon la 'Geisha' noire pour la démonter et de mettre la 'Grosse Berthe' bleue, compte tenu du fait que l'eau est montée de 2 mètres dans le siphon!!
(en deux-heures et demie, un arrêt de pompage de pendant 1,5h donc l'eau est remonté de 1m30 par heure environ)
A 23h25, la Grosse Berthe a regagné 1 m en à peine une demie heure: elle fait bien son boulot et lors du contrôle au refoulement, celui-ci s'avère chargé à fond! Entretemps, on démonte la 'Geisha' et on remarque que le distributeur d'air avait gelé aussi. Après nettoyage et remontage, celle-ci reste en stand-by.

On atteint à nouveau le niveau de la voûte horizontale, mais pour dégager les cailloux qui deviennent de plus en plus gros, on est un peu limité en surface de travail avec les 40x60 cm dispos, et on commence à libérer la dernière marche afin de la reculer de 30cm. Ceci nous permettra de travailler plus confortablement pour approfondir le niveau et dégager devant la partie horizontale.

Vers 01h00 Raph et Pierre sont déjà descendus et l'équipe de l'après-midi remonte, mais Erik reste dans le siphon jusque 02h15 pour aider à reculer la dernière marche. Etrangement, l'eau a recomencée a remonter depuis l'arrivée de Raph.

Troisième Session Dimanche 00h00-8h00 

Participants : Quentin Berthiaud, Raph Benini, Gael Episse, Pierre Gérault. 
Équipe Surface (et ravitaillement): Catherine Madeuf, Alain Papillard, Louis Berger, Jean Claude Leroy, Daniel Saussine.

RÉDACTION PIERRE
Au rendez vous à minuit l’équipe est entre plusieurs état d'esprit, la suite de la journée pour certain ou le début d'une nouvelle. Pierre a dormi 2h, Quentin sort d'une soirée, Raph viens de fêter un anniversaire et Gaël était aussi de sortie...

Quentin qui avait bien repéré son matériel dans l'apres midi se retrouve devant la porte close du Local Gasp... mince alors. Du coup il sera habillé à la fortune du pot mais trouvera son bonheur.

5-10 minutes a discuter en surface avec les veilleurs de nuit, relecture de la main courante histoire d’être dans le bain avant de descendre... ho!ho! très intéressant tout ça, les précédents ont vu la voute... ça nous donne encore plus la pêche.

A notre arrivée on croise des sourires fatigués d'une équipe en fin de session qui n'est pas mécontente de passer le relais (Jean Pierre, Catherine, Patricia, Jean Claude..), pfiout pfiout ils s'eclipsent et ils ont bien raison d'aller se reposer, ils ont bien gazé. Petit bilan avec Erik pour le passage de relais. Avec Raph et Gael ils décallent les étais du puits pour agrandir l'espace vital, et Erik aussi nous laisse affronter les heures nocturnes pour aller étudier la position horizontale et se préparer pour la suite.

Nous ne nous doutons pas des difficultés que nous allons rencontrer... Au pompage, impossible d’arrêter la pompe car en 2 minutes le niveau remonte de 20 cm, ce n'est pas effrayant mais assez gênant car on ne peut rien faire. Après 1 heure nous faisons le choix de positionner la pompe de forage qui aura peut être plus de puissance pour évacuer cette eau claire qui ne cesse d'arriver. (c'est notre premier changement de pompe). Le flux d'eau se voit bien et fait des tourbillons avec l'argile en suspension. Raph reste 1 heure a porter la pompe dans ses bras puis il sature, petit coup de fatigue, Pierre prend le relais, mais franchement, nous arrivons à peine a contenir le flux. En 2 heures nous arrivons a descendre le niveau de 10 cm... Est ce que ce sont les fortes pluies de la journée qui ont un effet boeuf avec les infiltrations? ou une fameuse poche d'eau libérée, ou tout simplement la salle derrière qui est pleine... quelle galère...

Petite cerise sur le gateau, nous découvrons une autre arrivée d'eau dans la vasque. nous passons bien 15 minutes émerveillés devant ce petit champignon d'eau claire tel une source qui jaillit à l'opposé du départ supposé. C'est en soit totalement abérant et incompréhensible, la fatigue aidant nous sommes en admiration... Enfin cela ne dure qu'un temps car nous nous rendons compte que c'est finalement notre tuyau d'alimentation en eau qui s'est enfoncé 1 mètre sous l'argile et qui ouvert a plein régime nous offre ce spectacle de jeyzer. Nous en sommes quitte pour une bonne rigolade (ce n'est que le début).

Pourtant coté avancée nous sommes assez moroses, pas de descente du niveau, nous pensons même à finaliser un étayage propre le long de l'ancienne structure de bois qui est apparue sous l'eau pour laisser un chantier propre et arrêter. On est bien faible devant la puissance de l'eau...

Quentin qui ne connait pas le chantier apprend très vite ou sont les choses et surtout il apprend par cœur l'itinéraire menant du haut de la salle au pied du siphon, il a vraiment pas mal galopé mais quelle efficacité.

Le débit se calme et nous repassons à la "Geisha" qui pour nous est bien plus efficace que "la grosse Berthe", chaque équipe à sa marotte... à peine branchée elle fuit, par ou on ne sait pas mais l'air sort de partout. étrange... l'équipe précédente l'a pourtant remise en état.

C 'est aussi à ce moment que nous découvrons des galets de 4 cm coincés dans le conduit de refoulement qui genent le passage, grrr qu'est ce que cela fait là... nous tournons en permanence avec une crépine à 10mm cela reste un énigme. Re-changement de pompe pour remettre Berthe, qui ne va finalement tourner que 45 minutes environ pour caler à mi course. Un symptome que nous connaissons car c'est déja ce qui s'est passé lors de son premier test mais hors de question de démonter le distributeur sous terre.

Bon... pas joyeuse la nuit, 2 pompes HS. De l'eau a gogo, Raph et Gaël au charbon... ne rigolent pas vraiment mais ils sont efficace.

On remet la pompe de forage pour l'eau claire, on bricole comme on peut, la scie sauteuse ne ressemble a rien, le perfo se confondrait avec tous les perfo du monde sous sa couche de glaise, la nouvelle disqueuse elle aussi se défend férocement a coup de chataignes (une ardèchoise ça c'est certain...)
Nombreux fous rire de fatigue nous ne somme ni "gaillants" ni "vaillards" juste nazzzzz.

Avec la fatique nous avançons au ralenti, l'esprit embué, jusqu'au petit matin ou Quentin et Pierre décident de remonter la Geisha pour la remettre en état en surface. Coup de théatre, la voute mouillante est remontée et nous emprisonne, il faut la pomper elle aussi pour sortir de la salle. Les 8 metres de passage étroit sont un calvaire a passer avec la fatique et la pompe fait des roulé-boulé pour avancer dans l'argile, Gaël et Raph s'activent encore pour faire un étayage béton au siphon.

A la sortie de la voute OUPS.... mais euh.... qui pris la claie de portage... arghhh, l'horizon de nous voir porter pompe a deux sur toute la longueur des salles rouge nous fait pouffer de rire une fois encore... Oh 20kg ca pourrait étre gérable si il n'y avait la fatique, la couche d'argile qui colle et glisse à la fois. Bricolage de fortune avec les bretelles d'un Kit qui traine et nous croisons 50 mètres après l’équipe de relève qui porte sur son dos des claies de portage... ah... soulagement ultime. (enfin presque car 20kg sur un dos ça reste lourd sous terre! pour nous en tout cas...) Patrick, Rémy, Lionel, Yannis, Jérome, sont les bienvenu et en pleine forme eux. Il nous donnent un coup de main.

Yannis a pris un joli vol plané sur l'argile avec sa planche et commence la journée avec une balafre...

Une fois chargés sur le dos, une chose prime, sous terre sans pompe l'équipe neuve ne pourra rien faire, il faut absolument remonter vite vite pour la remise en état. Ce sera fait assez rapidement.

Raph et Gaël restent encore et encore jusqu'a la fin de la matinée pour aider cette nouvelle équipe qui ne connait pas le chantier et parfaire un étayage viable pour tenir un an (on perçoit que l'on de passera pas cette fois ci).

Quatrième Session Dimanche 08h00-16h00

participants : Patricia Batesti, Rémy Helck, Mickaël Leroy, Jérôme Loire, Lionel Rias, Yannis Rung, Patrick Serret.Équipe Surface (et ravitaillement): Catherine Madeuf, Alain Papillard, Louis Berger, Jean Claude Leroy, Daniel Saussine.équipe vidéo : Jean-Marie Chauvet, Jean-Pierre Giangiordano

RÉDACTION: MICKAEL
Dimanche matin 8h00, l'équipe de jour se prépare en surface. La nuit s'est mal déroulée à cause de pompes capricieuses. A 8H15, Pierre et Quentin quittent le fond après avoir vidé la voûte mouillante. Ils remontent avec eux la pompe noire pour révision, la bleue prenant elle aussi le chemin de la sortie. A 8h30 Patrick, Jérôme, Yannis, Lionel et Rémy s'engouffrent sous terre pour relayer l'équipe de nuit, et en profitent pour descendre quelques panneaux de coffrage supplémentaire. Ils seront rejoint 20min plus tard par Patricia. En surface, après un réveil difficile, Cat relève Louis. Vers 10h00, Jean-Marie et Jean-Pierre arrivent pour faire quelques images du QG en surface. A 10h30, la pompe bleue est sortie pour être nettoyée et révisée. Elle ne retournera plus au fond. De son côté la noire est prête pour reprendre le boulot. Elle est descendue à la passerelle, où Rémy et Lionel la récupère pour l 'acheminer au siphon. Au siphon justement, faute de pompe, on améliore et renforce l'étayage et on maintient le niveau d'eau le plus bas possible à l'aide de la pompe de forage. 
L'équipe de nouveaux venus ne connaissait pas le chantier mais ils ont vite trouvé leur utilité et été super efficace.

Dans la matinée, Mickaël tournait en rond chez lui en pensant aux copains sous terre et s'est décidé à venir voir ce qu'il se passait...Cela s’avérera être une excellente idée... Vers 11h30, il descend et arrive au siphon en même temps que la pompe. Pas une minute n'est perdue, l'équipe s'active autours du siphon et à 12h15, la pompe et de nouveau opérationnelle. L'air est envoyé et les hostilités reprennent de plus belle. A 13h en surface, Pierre après une nuit mouvementée part roupiller un peu à la salle hors-sacs tandis que Raph rentre chez lui pour un repos bien mérité.
...mais bor..l qui a coupé l'air ? Personne ! ! ! !


Au fond le pompage se passe à merveille. Le niveau baisse rapidement et le passage horizontal se dévoile à nous. La zone est moins argileuse, il y a beaucoup de graviers mais la noire les avale goulûment. On sort de nombreux vestiges de l'ancien pompage vieux de 24 ans, sceaux, planches... La voûte est maintenant dégagée sur une quarantaine de centimètres, encore deux ou trois mètres à l'horizontal et on y est ! Ça commence à sentir bon, on coupe une planche supplémentaire pour coffrer l'épaisseur descendue et pendant qu'on la glisse dans les cornières, la pompe s'arrête brusquement ??? 

Il y a bien de l'air dans le tuyau, pas de problème de ce côté là. Il est 14h20 et on décide de démonter les clapets du haut de la pompe, en se disant que c'est juste un colmatage des membranes. Et là, c'est le drame, l'arbre des membranes est cassé. ET MERDE !!! On comprend vite que ça sera pas pour cette année ! Tout ce travail et cette énergie réduit à néant par une tige filetée de 10mm qui a cassée, si prés du but ! Elle est pourtant neuve cette sal***rie de pompe ! 

Au QG en entendant l'appel donnant la sentence, on a la tête froide et on demande aux équipiers de sortir tout le matériel... Dure nouvelle à entendre d'autant qu'il faudrait être 15 personnes pour tout sortir... 

Une formidable énergie a été mise en branle pour mettre au propre le chantier...ce n'est pas la partie la plus fun d'un projet que de faire place nette à la fin mais la synchronisation de tout le monde pour faire des allées / venues est magique et sans aucun ronchonage... BRAVO A VOUS.

On plie boutique en laissant dans la salle du siphon que ce qui ne craint rien jusqu'à l'an prochain. Le reste sera acheminé de l'autre côté de la voûte mouillante. Sur les coups de 16h00, tout le monde est dehors en ayant sorti un maximum de matériel. Heureusement Erik et Guido arrivent en renfort et finissent de sortir le reste du matériel. Ils sortiront finalement à 18h00. Le reste de la soirée sera consacré au tri, nettoyage au jet et rangement de tout notre attirail (et faut dire qu'il y en avait!). A 20h00, tout est en ordre, QG rangé, ascenseur nettoyé... et on a plus qu'a se dire à la saison prochaine pour remettre ça.

Le siphon a peut être gagné cette bataille, mais il n'a pas gagné la guerre ! 

On l'aura un jour, on l'aura...

Temps passé sous terre ET QG: 786h



dimanche 2 février 2014

En attendant le Compte Rendu...

Voici au moins quelques photos en vrac non triées et non filtrées...

 Images non libre de droits: ©Gael Episse, ©Nicolas Legrand, ©Myriam VDM, ©Séverine MIZERA

samedi 1 février 2014

La Presse en parle

Article du Dauphiné Libéré du 3 Février 2014 par Séverine MIZERA 

Article du Dauphiné Libéré du 2 Février 2014 par Séverine MIZERA